Officialisée en 1977 et issue de luttes des suffragettes et des ouvrières du début du XXème siècle, pour de meilleures conditions de travail, de salaires et pour le droit de vote, le 8 Mars est une journée internationale de manifestations et de grèves pour l’amélioration de la situation des femmes.
Partout dans le monde, les femmes et les filles, qui représentent la moitié de la population mondiale, subissent des violences physiques et/ou sexuelles et des discriminations, ces violences étant l’une des violations des droits humains les plus répandues dans le monde :
violences domestiques (coups, violences psychologiques, viol conjugal, féminicide), harcèlement ou agression sexuelle (viol, avances sexuelles non désirées, harcèlement dans la rue, cyber-harcèlement), mariage précoce et forcé, mutilation génitale féminine, trafic d’êtres humains (esclavage, exploitation sexuelle).
La 1ère Enquête nationale sur les violences envers les femmes en France (Enveff, en 2000), a révélé des résultats (publiés en 2003) d’une extrême gravité et a permis de lever des tabous, de mettre en place des dispositifs de lutte contre les violences faites aux femmes et de réprimer de plus en plus sévèrement les actes de violence à l’encontre des femmes. Par ailleurs,
Heureusement, la parole des femmes se libère peu à peu et donne lieu à de fortes mobilisations, facilitées par les réseaux sociaux et les hommes qui en ont assez d’êtres catalogués. Mais au-delà de la répression des violences, la politique de prévention passe par une action contre les stéréotypes sur les femmes car toutes ces violences entravent leurs perspectives d’avenir.
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