Cette fois-ci, la grève n’aura pas duré advi aeternam !

Au bout de 2 jours de grève, pendant lesquelles 95,23 % des salariés des sites de Châlons en Champagne, Reims et Epernay ont observé 12 quarts d’heure d’arrêt de travail, la CGT a signé un protocole de fin de conflit dans lequel il a été conclu :

  • Le versement d’une prime Macron à hauteur de 1 000 € avec le salaire du mois d’août ;
  • Le maintien de leur accord de participation sans notion de durée ni de limite d’effectif.

Ah !… On peut dire que les élus CGT ont eu le nez fin, ce qui leur a permis de flairer le loup et d’éviter une belle entourloupe. En effet, pour rappel, la direction dans un élan de grande générosité proposait aux élus 2 000 € de prime Macron, soit le double de la revendication demandée, en contrepartie de la suspension de la prime de participation.

Et malgré la baisse de 1 000 € de la prime Macron, les salariés ont également bien eu raison de faire confiance à leurs élus CGT, car en récompense et grâce à leur mouvement très suivi, ils toucheront, le 1er mars 2023, le montant de la prime de participation, sans notion de durée ni de limite d’effectif, qui, compte tenu des bons résultats économiques de l’entreprise, devrait être bien supérieure à 2 000 €…

Le maire d’Epernay à encore du avoir des sueurs froides, mais ouf !… Avec la signature rapide de ce protocole d’accord, les Martel n’iront pas troubler l’arrivée du tour de France Féminin.

A ne pas en douter, les salariés sont très impatient d’être au 1er mars 2023, car cette prime de participation, c’est le fruit de leur détermination !