11ème manifestation de l’UL CGT d’Epernay contre la réforme des retraites. Sur le toit du fourgon le bouchon gonflable de l’Intersyndicat CGT du champagne qui prête à dire « Manu si tu continues à pousser le bouchon trop loin, il va faire tout noir chez toi »
Alors que le gouvernement tente coûte que coûte de tourner la page et de reprendre le dialogue sur d’autres thèmes sociaux avec l’intersyndicale, la mobilisation s’enracine dans la capitale du champagne, à l’instar de nombreuses villes en France.
Si Macron compte sur l’essoufflement du mouvement contre la réforme des retraites, il se trompe car la mobilisation fait de la résistance à Épernay où 1 200 manifestants toujours aussi déterminés ont battu le pavé ce jeudi 06 avril, selon la police et les syndicats.
Et, dans le cortège, les avis sont partagés sur la décision du Conseil constitutionnel qui a pourtant le pouvoir d’invalider la loi, le 14 avril prochain. Pour autant, nombreux sont ceux qui pensent qu’il n’y rien à attendre du côté des sages « gagnés à la cause d’un gouvernement » qui n’hésite pas à « passer une loi au forceps par le 49. 3 ».
Comme à l’accoutumée, c’est dans une ambiance bonne enfant et sans aucun incident que cette manifestation s’est déroulée.
Interrogés sur l’utilité de manifester, José Blanco, Secrétaire général la CGT Champagne, estiment qu’il est toujours utile et nécessaire de défiler quand « on est écouté mais pas entendu ».
David Chenal, secrétaire de l’union locale CGT s’interroge, car après les multiples mobilisations menées ces derniers jours « tractage, des barrages filtrants, des arrêts de poids lourds… l’intersyndicale veut tester d’autres formes de mobilisation. » mais il ne veut pas s’avancer avant de connaitre les chiffres nationaux de la contestation et les décisions prisent par le conseil constitutionnel, le 14 avril. mais il ne préfère pas s’avancer avant de connaitre les chiffres nationaux de la contestation et les décisions prises par le conseil constitutionnel, le 14 avril.