Des manœuvres pour casser la grève !

Pour faire pression sur le personnel en grève, la direction demande à son encadrement de remplacer les grévistes pendant leurs arrêts de travail. Mais attention à celui qui rechigne à obtempérer ! La direction n’hésite pas à les menacer en les informant que, dans ces conditions, elle allait mettre un plan social en place, ou bien à leur demander de manière très autoritaire, de prendre des congés sur le champ, puisqu’ils refusent de travailler.

Devant les pressions subies par le personnel de l’encadrement, les élus de l’intersyndicale CGT-FO ont envoyé un mail à l’inspection du travail pour l’informer de la situation. Dans sa réponse, l’inspecteur du travail indique que remplacer des grévistes en procédant à des glissements de personnel est illégal. Les délégués syndicaux attentent son intervention auprès de la direction pour faire cesser cette violation du droit du travail.

Mais ça ne s’arrête pas là ! Pour casser la grève, la direction essaie également d’affréter des camions chez Caillot pour expédier ses commandes depuis les sites du transporteur sur Reims. Les salariés vont donc se relayer tout le week-end pour surveiller cette activité.

Les élus de l’Intersyndicale CGT-FO ont de nouveaux été reçus jeudi par la direction pour négocier. Les salariés les ont accompagné et ont organisé un concert de « tapage de pieds » devant la porte de la salle de réunion pour appuyer leurs collèges chargés de négocier.

La direction leur a proposé la mise en place d’une prime Macron de 200 €, + 400 € adossés aux Chiffres d’affaires et aux résultats, mais elle refuse de répondre à leur demande d’augmentation des salaires de 6 % en rattrapage des 7 années où rien de leur a été accordé en NAO.

Une prochaine réunion est programmée le lundi 25 octobre prochain. Mais Frédéric Olivar, PDG de Maison Burtin, les a informé que Bruno Paillard, grand patron du groupe BCC, refuse toujours de les recevoir.

Devant tant de considération « Merci Patron ! »