Atmosphère en surchauffe chez Gh Martel !

36ème jour de grève, le bras de fer continue…

Malgré les pressions exercées par la DRH à l’encontre du représentant du personnel CGT et les tentatives de désinformation des salariés par la famille Rapeneau98% des ouvriers de la production en grève depuis 36 jours ne lâchent rien.

Concernant les pressions à l’encontre de notre ami Jérôme, dans un mail, la DRH lui fait un rappel à la sécurité des biens et des personnes, le tenant responsable de la gestion de la grève et du respect de son cadre, elle lui demande de faire le nécessaire pour rétablir au plus vite une situation licite et sécurisée sur plusieurs points (pour la faire court) :

Concernant la sécurité des salariés :

  • il faut que le représentant du personnel fasse cesser toute projection de pétard dans les lieux de circulation donnant accès aux services administratifs ou bien sur les appuis de fenêtre, car cela risquerait de blesser les salariés ;

Concernant la sécurité des locaux et le respect des certifications :

  • rappel des obligations de l’entreprise liées aux certifications IFS et EOA en matière de sécurisation du site. 
  • La DRH informe Jérôme que les angles des caméras ont été modifié et ne remplissent plus le contrôle de l’accès de certains locaux ;
  • action stupide d’un de ces collègues grévistes qui aurait bouché des serrures avec de la colle, les obligeant à porter plainte contre X

La DRH prie donc Jérôme de faire le nécessaire pour garantir le respect des accès aux locaux, lui rappelant que tels actes constituaient une infraction au droit de grève et lui indique ceci : “A noter, qu‘à compté de ce mail qui vous informe pleinement, la responsabilité pleine et entière de tout dommage ou intrusion qui se produirait est transféré sur votre responsabilité”.

Concernant les tentatives de désinformation des salariés par la famille Rapeneau :

Certains salariés se seraient adressés au service RH sur les raisons de cette grève pour laquelle ils n’auraient eu aucune information. Afin de répondre aux interrogations de ces salariés, la direction informe dans une note adressée à l’assemble du personnel, en date du 29 octobre 2021, qu’elle joindra aux bulletins de salaire du mois d’octobre, d’une part, les deux demandes des grévistes et, d’autre part, les deux réponses faites par la direction.

Bref, lorsque les salariés demandent une prime PEPA et une prime d’assiduité, leur direction leur parle d’un supplément d’intéressement sur l’exercice 2021, versé en 2022. Rien que les salariés ne savaient pas déjà…

Un vrai dialogue de sourds.

Il n’en fallait pas moins pour mettre de l’huile sur le feu…

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