Face au conflit qui s’enlise par sa faute, la direction s’est adressée à la presse dans un communiqué en trompe l’œil sur certains aspects salariaux évoqués.
Note de l’Intersyndicat CGT du champagne :
Vous remarquerez que c’est toujours celui qui gagne le plus qui trouve que ceux qui gagnent le mois ont des salaires trop élevés, mais rien de surprenant quand la pensée dominante oppose clairement la méritocratie des premiers de cordée à la médiocratie de derniers de corvée…
Habitués aux coups bas de leur PDG, M. Olivar, les élus de l’intersyndicale CGT-FO tiennent néanmoins à rétablir certaines vérités
Dans son communiqué, la direction de Maison Burtin évoque la rémunération pour un ouvrier dès 4 ans d’ancienneté, comprenant l’intéressement, de plus de 37 000 € bruts, rémunération déjà très supérieure au salaire conventionnel (Convention Collective Champagne) pour un même emploi (voir le communiqué de presse ci-dessous).
Pour la délégation salariale, M. Olivar confond salaire et rémunération. En effet, les élus rappellent que les revendications salariales portent sur une prime de 70 € nets rattachée aux salaires versés à tous les ouvriers et les employés de la production et non pas sur l’attribution de la prime PEPA ou bien sur l’ajout d’un nouveau critère à l’accord d’intéressement . Mais, il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre…
Et puisque la direction évoque les salaires des ouvriers largement supérieurs chez Maison Burtin que ceux de la convention collective du champagne, les délégués syndicaux relatent qu’en 2019, les 5 plus hauts salaires de l’entreprise se sont partagés un peu plus de 400 000 €. Il est est vrai que charité bien ordonnée commence par soi-même.
Alors pourquoi tout ce patacaisse, quand les ouvriers et les employés demandent une augmentation de 70 € nets par mois ce qui, précisent-ils, représente moins de 120 000 € par an.
Chercher l’erreur !