Huit sites logistiques d’Amazon France touchés par une grève pour les salaires.
Jugée insuffisante, une proposition de la direction d’Amazon France dans le cadre de la négociation des salaires a provoqué le mécontentement des employés dont plus d’un millier ont débrayé entre dimanche et mardi, ont indiqué diverses sources syndicales.
« La direction s’est fièrement avancée pour nous proposer une augmentation générale, dérisoire, de 3%, chose inadmissible vu le contexte actuel. Nous demandons une augmentation générale du salaire de 5% minimum » ,
« Les huit sites logistiques sont concernés par le mouvement. A Brétigny, à Bove, à Chalon-sur-Saône cela a pris la forme de filtrage de camions à la sortie. On a compté jusqu’à 1.200 grévistes » , indique Alain Jeault pour la CGT. Les salariés étaient appelés à la grève à partir de lundi par les cinq syndicats représentatifs (Sud, CFDT, CGT, CAT, CFE-CGC) du géant du commerce en ligne. Mardi matin, le moment se poursuivait, notamment à Boves, où un débrayage était prévu jusqu’à 15h30, a indiqué Gwenael Lefebvre, délégué syndical CGT sur place. CGT, CAT et CFDT soulignent d’ailleurs que des préavis de grève illimités ont été déposés.
« La direction s’est fièrement avancée pour nous proposer une augmentation générale, dérisoire, de 3%, chose inadmissible vu le contexte actuel. Nous demandons une augmentation générale du salaire de 5% minimum » , réclament les organisations signataires dans un tract commun. « On va maintenir la pression. Sous quelle forme, on verra bien » , assure. Jeault alors que la prochaine réunion dans le cadre des NAO (Négociation annuelle obligatoire) est prévue le 14 avril.