D’après l’article paru dans la Champagne de Sophie Claeys, le 5 septembre dernier (ici), une étincelle a enfin dû jaillir et oh miracle, fait apparaitre dans l’esprit de François Xavier Morizot, vice-président des Champagnes Mumm et Perrier-Jouët : la stratégie ultra-premium et la stratégie prestige.
Il lui en aura fallu du temps et de la réflexion pour comprendre que la valorisation des marques est essentielle pour générer une hausse « record » du chiffre d’affaires.
Pourtant, il aurait pu en gagner du temps, s’il avait su écouter le syndicat CGT de Perrier-Jouët et Mumm, soutenu par l’Intersyndicat CGT du champagne, opposés au projet de regroupement des activités industrielles sur le site de Mumm à Reims, qui à l’époque revendiquaient dans un tract que pour valoriser les marques, il fallait mettre en place la stratégie suivante : un site ; une marque ; un directeur général ; un chef de cave ; une politique d’approvisionnement, une politique commerciale…
Alors, oui, M. Morizot, la stratégie de recherche d’optimisation des coûts de production et la course aux volumes légitimant le projet industriel de regroupement de la quasi totalité des activités de production de Perrier-Jouët chez Mumm à Reims constitue une grossière erreur de stratégie, dont d’autres ont déjà fait les frais auparavant : Champagne Charbaut, champagne Bricout, Marne et champagne…