L’intersyndicat CGT du champagne soutient les élus et les salariés du champagne BOLLINGER dans leur mouvement de grève dont vous trouverez l’objet dans le tract ci-dessous.
CHAMPAGNE BOLLINGER
Chères et chers collègues,
Notre direction consciente de la situation difficile subie (inflation) par son personnel et désireuse de laisser l’UMC négocier avec les organisations syndicales les augmentations de salaires ne versera pas la Prime de Partage de la Valeur.
Dans son immense générosité et dans un esprit de bienveillance, notre direction nous a proposée de payer les heures supplémentaires réalisées pendant les vendanges et de doubler l’avance de prime d’intéressement versée courant novembre.
Je crois que les instances dirigeantes de Champagne Bollinger ont atteint un niveau de mépris jamais égalé. Par le travail de tous l’entreprise va réaliser des résultats proche ou équivalent à ceux de 2021, résultat historique (chiffrés). Oui nous devrions obtenir de belles primes d’intéressement et participation mais mis à part un sourire à l’annonce de ces propositions indécentes que font nos dirigeants pour le personnel ? Un cochelet et un grand merci.
Champagne Bollinger veut être « La maison de référence », dans la qualité de ses vins certainement mais où sont les relations sociales, où sont les beaux discours sur l’importance de chacun dans la réussite de la société ? Les primes d’objectifs, les bonus, les étrennes ne sont que pour une certaine catégorie du personnel.
Le « petit » personnel a exprimé son mécontentement lors de l’audit Great Place To Work, force est de constater qu’il n’a pas été entendu. Notre direction préfère dépenser beaucoup d’argent dans les groupes de travail SREQ (Se Remettre En Question) que d’aider réellement son personnel. SREQ ne sert qu’à l’image de Champagne Bollinger. Qu’y aura-t-il pour ses employé(e)s ? RIEN, les sourires lors de la réunion de cet après-midi en sont la preuve.
Afin de montrer notre volonté de ne plus accepter ce mépris nous vous invitons à manifester pour demander une réelle proposition sur l’obtention de la prime PPV. Nous demandons également que Monsieur de BELENET fasse pression auprès de Monsieur LETTER, président de la commission tripartite, pour que la demande de la CGT d’ouverture de négociations sur une revalorisation de nos salaires soit entendu.
Les seuls combats perdus sont ceux que l’on ne mène pas.
Sébastien PATAT
Délégué syndical CGT
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