L’Asemmblée Générale de militants CGT du champagne, du 01 février 2024 a réuni 88 élus des maisons de champagne. © Intersyndicat CGT du champagne
Suite aux 2 réunions paritaires sur la négociation de augmentation générale des salaires applicables au 1er janvier 2024, les élus CGT des maisons de champagne se sont réunis, le 01 février dans la salle Jean Jaurès de la maison des syndicat à Reims, pour se prononcer sur les contre-propostions faites par la commission patronale de l’UMC lors de la deuxième réunion paritaire du jeudi 25 janvier dernier.
Les membres de la délégation syndicale siégeant à la commission paritaire ont explicité aux élus les arguments économiques avancés par la délégation patronale pour justifier une proposition d’augmentation de salaire de 4%, alors que l’inflation moyenne de l’année 2023 est de 4,9% selon l’Insee.
Un débat s’en est ensuivi, où bon nombre de délégués syndicaux ont pu exprimer leur profond mécontentement. C’est donc sans surprise que l’assemblée a rejeté à l’unanimité les contre-propositions patronales signées par les autres délégations syndicales (FO, CFDT, CFDT).
Un tract est en cours d’élaboration. Il détaillera tous les points de désaccord entre la délégation de l’Intersyndicat CGT du champagne et la commission dite « sociale » de l’Union des Maisons de Champagne. Points de désaccord qui ont conduit au refus de signer les accords paritaires du 30 janvier 2023.
Ce tract sera diffusé à l’ensemble des salariés des maisons de champagne vers le milieu de la semaine prochaine.
Dans la foulée, les délégués syndicaux vont contacter leur direction pour négocier les augmentations de salaire dans les NOA de leur entreprise.
Les membres du secrétariat vont d’ores et déjà réfléchir à la construction du rapport de force dans le cadre les NAO paritaires 2024. Bien évidemment, ce point sera soumis à l’approbation de la commission exécutive de l’Intersyndicat avant toute mise en œuvre.
La CGT dans les médias : Sophie Binet, était l’invitée de RTL matin ce mardi 30 janvier. Ella a rappelé la préoccupation numéro 1 des travailleurs et des travailleuses : l’urgence d’augmenter les salaires.