La CGT du champagne rencontre Arnaud Montebourg

Présent le vendredi matin à la Foire de Châlons pour rencontrer les acteurs économiques, Arnaud Montebourg et ses équipes ont voulu optimiser le déplacement dans la Champagne.

Et quoi de mieux qu’Épernay pour y faire un crochet ? « Arnaud Montebourg a fait le choix des sous-préfectures donc il ne serait pas allé à Reims en venant dans la Marne », décrypte Jean-Paul Angers, des radicaux de gauche et deux mandats municipaux dans l’opposition.

À 14 heures, il quittera donc la Foire et la ville préfecture. Direction Épernay et plus précisément le Syndicat général des vignerons (SGV) pour une rencontre avec les professionnels du champagne. Le candidat aux élections présidentielles enchaînera avec une visite de la coopérative Nicolas-Feuillatte à Chouilly. Et compte tenu de la météo, Arnaud Montebourg, a tenu une réunion à la maison des associations, à 18 h 45.

Arnaud Montebourg a fait le choix des sous-préfectures donc il ne serait pas allé à Reims en venant dans la Marne
Jean Paul Anger
représentant des radicaux de gauche

À cette occasion, il s’est entretenu brièvement avec des syndicalistes CGT du champagne, qui à cette occasion ont abordé certaines de leurs revendications économiques et sociales concernant l’interprofession du champagne, notamment les ventes de vins sur lattes, les notions d’élaborateurs à porter sur les étiquettes des bouteilles et la commercialisation de certaines marques de champagne en MDD (Marques d’acheteurs) vendues à très bas prix, tirant ainsi l’image de marque du produit de luxe qu’est le champagne vers le bas. Compte tenu des délais impartis, ils lui ont également remis un dossier évoquant leur position sur la mise en place des vignes semi-larges, sur l’hébergement des vendangeurs à la veille de vendanges 2021… Arnaud Montebourg les a remerciés et, très intéressé par tous ces sujets, leur a assuré qu’il ne manquerait pas d’en prendre connaissance.

Au cours de sa réunion, l’ancien ministre a dévoilé des éléments pour sa première sortie en tant que candidat. « C’est le candidat qui se détache naturellement à gauche donc cela paraît évident », résume Jean-Paul Angers. « Mon parti n’a pas encore choisi son représentant mais c’est certainement pour lui que je voterai. Je l’ai soutenu aux primaires en 2016 et j’ai continué à le suivre dans ses actions dans les entreprises », résume Antoine Humbert, au Parti socialiste.