Rassemblement d’élus des maisons de champagne à l’appel de l’Intersyndicat CGT du champagne devant chez Bollinger venus soutenir les salariés en grève.

En cette matinée ensoleillée du 12 octobre 2022, à 9 h 30, de nombreux élus CGT des entreprises composant l’Intersyndicat CGT du champagne sont venus soutenir les salariés de chez Bollinger en grève depuis le 6 octobre dernier.

À cette occasion, José Blanco Secrétaire général de l’Intersyndicat CGT du champagne n’a pas manqué de saluer la présence des nombreux élus CGT des maisons de champagne venus soutenir les salariés de chez Bollinger en lutte. Il a déclaré, qu’une fois de plus, suite aux 2 actions menées le 28 septembre dernier et le 7 octobre devant le palais du Tau à Reims, ce rassemblement était une véritable réussite.

Il a ensuite rappelé aux délégués présents, les 2 mouvements prévus, le jeudi 13 octobre d’une part, pour les salariés travaillant sur Reims avec un rassemblement, place des droits de l’homme de 12 h à 14 h et d’autre part, pour les salariés travaillant sur Epernay avec un rassemblement, avenue de Champagne, aux abords de la maison Moët & Chandon, de 10 h à 14 h, tout en précisant que les manifestants pourraient se restaurer sur place.

« Alors que le gouvernement renvoie les négociations de salaire dans les branches, les employeurs ne veulent pas négocier » José Blanco

Il faut continuer notre mouvement, poursuit José, car les résultats économiques de certaines entreprises qui commencent à tomber, notamment ceux de LVMH, de Vranken-Pommery, de BCC et de Bollinger, pour ne citer que ceux-là, démontrent que nos revendications sont totalement justifiées. Il a ajouté qu’un véritable bras de fer avait commencé, le 28 septembre, avec les employeurs de champagne qui font de nos revendications « des questions de principe ». « Alors que le gouvernement renvoie les négociations de salaire dans les branches, les employeurs ne veulent pas négocier ».

Dans sa prise de parole, Sébastien Patat, Délégué syndical CGT de Bollinger, a rappelé le refus de leur direction d’accorder aux salariés la Prime pour le Partage de la Valeur (PPV), et les propositions indécentes faites en compensation : payement des heures supplémentaires effectuées lors de la dernière vendange et doublement de l’avance de la prime d’intéressement versée courant novembre.

Enfin, Philippe Cothenet, Secrétaire général adjoint de l’Intersyndicat, a rappelé aux élus présents que « notre pire ennemi, c’est nous-mêmes », car selon lui, « deux phénomènes peuvent impacter le moral des troupes : l’individualisme et la résignation ». Philippe est intimement convaincu que nos point forts pour faire aboutir nos revendications sont : l’unité et la détermination !

Conforter dans leur action par le soutien des élus de l’Intersyndicat, les salariés de chez Bollinger ont repris le travail à 10 h 30, après avoir observé 1 h d’arrêt de travail.