Prime Macron by Burtin…, l’art et la manière de partager la valeur créée pour soit disant récompenser les salariés sans toucher à son porte-monnaie.
Un véritable marché de dupe !
Après 3 semaines de conflit, quelle belle récompense pour les salariés !
Pas entendus par la Direction, lâchés par les pouvoirs publics, victimes d’une mascarade de médiation, double peine pour les grévistes et encore plus pour les salariés à temps partiel, les salariés Maison Burtin sont fortement déçus par le montant de cette prime PEPA qu’ils ont arraché.
Néanmoins, ils remercient l’ensemble des élus CGT de la Profession qui ont toujours été présents en soutien tout au long du conflit Burtin.
Une double peine pour les grévistes et encore plus pour les salariés grévistes à temps partiel !
Oui, il s’agit bien là d’une double peine pour les salarié-e-s grévistes, voir d’une triple peine pour les grévistes à temps partiel, car les arrêts de travail ont, d’une part, fait perdre environ 800€ aux grévistes et, d’autre part, la prime d’intéressement sera abattue en fonction des heures de grève. Et, cerise sur le gâteau pour les salarié-e-s grévistes à temps partiel, la prime Macron sera calculée au prorata du temps de travail prévu dans leur contrat de travail.
Selon les experts du CSE, la prime calculée au prorata du temps de travail prévu dans le contrat de travail des salariés à temps partiel semble être une première dans les clauses des accords PEPA.
Du montant de ces primes, il ne restera donc pas grand-chose pour tous ceux qui se sont battus pour obtenir l’ouverture d’une négociation, tandis que d’autres la toucheront en intégralité sans avoir levée le petit doigt pour en bénéficier.
On peut comprendre l’amertume des salarié-e-s !
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