À Épernay, 2 000 manifestants selon les forces de l’ordre et les représentants syndicaux ont battu le pavé ce jeudi 19 janvier en matinée pour dire “NON !”, Haut et fort, au projet de réforme des retraites du gouvernement.

Cela faisait belle lurette qu’on n’avait pas vu autant de monde dans les rues d’Epernay et notamment place Carnot, devant l’ancienne Bourse du Travail, siège éponyme de la CGT, à l’appel de l’intersyndicale CGT, FO,  CFDT, FSU, Unsa, CFE/CGC, CFTC et Solidaires pour « exiger le retrait de cette injuste réforme ».

À Épernay, ils étaient 2 000 manifestants, selon les forces de l’ordre et les représentants syndicaux, à battre le pavé ce jeudi 19 janvier en matinée pour protester contre le projet de réforme des retraites proposé par le gouvernement.

Autant de monde dans les rues, cela ne s’était pas vu depuis longtemps. Un long cortège a donc pris le départ dès 10 h 30 de la place Carnot, devant l’ancienne Bourse du Travail, à l’appel de l’intersyndicale FO, CGT CFDT, FSU, Unsa, CFE/CGC, CFTC et Solidaires pour « exiger l’abandon de la réforme ».

Après avoir serpenté dans le centre-ville, et marquer un arrêt avec prise de parole place de la république, le défilé est revenu à son point de départ vers midi. Parmi les participants dans le cortège, ils y avaient pêle-mêle des cheminots, des personnels hospitaliers, des enseignants, des salariés des maisons de champagne (Burtin, Moët et Chandon, , Roederer, Veuve Cliquot…), et des entreprises de plusieurs secteurs industriels (Legras, Smurfit…), mais aussi des retraité.es profondément indigné.es, inquite.es pour l’avenir des jeunes.

Pour l’ensemble des organisations syndicales, même combat, a indiqué David Chenal, secrétaire général de l’Union locale» CGT. : « Le recul de l’âge de la retraite à 64 ans avec un allongement accéléré de la durée de cotisation est totalement injustifié, car le selon le COR (conseil d’orientation des retraites), aucune urgence financière  ne vient mettre en danger notre système de retraites ! »

Lors de sa prise de parole place de la république, Philippe Cothenet, de l’Intersyndicat CGT Champagne, a rappelé que « les régressions sociales ne date pas d’hier elles ont démarré il y a trente ans, le 1er ministre Balladur, nous disait déjà la même chose, il faut sauver le système par répartition. à chaque réforme des retraites, les gouvernements en place veulent éteindre le système de retraite par répartition, alors ça sera la maison de retraite ou le cimetière ! La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat ! ».

 À l’issue du défilé, une délégation composée des différents représentants de l’intersyndicale ont été reçue par la sous-préfète. Cette dernière leur a assuré qu’elle ferait remonter les revendications et à remercier les organisations syndicales pour avoir en sorte que cette manifestation se passe dans le calme et dans la sérénité.