Manifestation des retraités à Châlons en Champagne du 24 mars 2022 pour augmenter les pensions, le pouvoir d’achat et la défense du service public et de la sécurité sociale.
Neuf organisations syndicales ou associations de retraités appellent à manifester dans 28 villes le jeudi 24 mars pour les pensions, la santé et les services publics. Nous avons interrogé Marc Bastide, secrétaire général de l’Union confédérale des retraités CGT sur les raisons de cette nouvelle mobilisation. Il nous livre aussi les premiers enseignements d’une grande consultation nationale en ligne sur le thème « de quoi j’ai besoin pour vivre dignement » .
Manifestation des retraités à Paris du 24 mars 2022 pour augmenter les pensions, le pouvoir d’achat et la défense du service public et de la sécurité sociale.
À Châlons en Champagne, près de 125 personnes mobilisées pour les retraites
Une centaine de manifestants se sont réunis devant la préfecture de la Marne pour y manifester. Au sein du bâtiment administratif, une délégation de neuf associations de retraités et de syndicats était accueillie, le 24 mars, pour communiquer leurs revendications face à un quotidien devenu trop coûteux.
Ce jeudi 24 mars, en quelques minutes seulement, le parvis de la Maison des Syndicats de Châlons-en-Champagne a disparu sous un amoncellement de drapeaux rouges CGT, PCF et FO, qui ont laissé entrevoir quelques gilets jaunes bien cachés, prêts à la manifestation, au lendemain de celle de soutien à Sabine Dumenil, secrétaire générale de la CGT, jugée au tribunal correctionnel de Châlons.
Un rassemblement en signe de dénonciation des conditions pour les retraités, trop souvent oubliés selon les manifestants. De leur côté, les forces de l’ordre déployaient leur dispositif sur la Place-de-Verdun, en attendant le départ du cortège.
C’est un combat que l’on mène depuis des années maintenant et malgré tout, ces sujets sont absents de la campagne électorale
À 10 h 30, le cortège s’élance en direction de la préfecture de la Marne, où une délégation est alors reçue pour présenter leurs revendications comme la hausse des salaires mensuels à 2 000 euros bruts ou encore la semaine à 32 heures demandée par la CGT. Près de 125 personnes ont été décomptées selon les renseignements des agents de police.