Suite à la mobilisation du 27 janvier, les syndicats CGT, FSU, Solidaires, Unsa et plusieurs organisations de jeunesse appelaient à une nouvelle journée de grève et de manifestations interprofessionnelles. Nous avons tendu le micro aux principaux concernés pour entendre leurs sentiments et leurs attentes sur les difficultés qu’ils éprouvent à vivre décemment de leur travail.

Pour protester contre la baisse du pouvoir d’achat et réclamer une revalorisation des salaires et des pensions, plusieurs manifestations ont également eu lieu hier dans la région, répondant à l’appel national pour cette journée de mobilisation interprofessionnelle.
 
À Reims, un peu moins de 300 personnes, enseignants, ouvriers, retraités, personnels administratifs, travailleurs sociaux… ont défilé dans le calme et au son des chants et musiques révolutionnaires. « On est là pour défendre la retraite et le pouvoir d’achat » , explique Fabrice Sabatier. Ce cariste de 54 ans goûte peu la proposition du candidat Macron d’allonger la retraite à 65 ans.
 
À Épernay, ils étaient 300 dans les rues tandis que Châlons-en-Champagne a vu défiler environ 130 manifestants avec les mêmes revendications. « Le coût des produits de première nécessité, énergie comme alimentation ne cessent d’augmenter, alerte Fabien Renault, secrétaire général de l’union locale de la CGT. La crise sanitaire rencontre désormais la crise géopolitique, fragilisant d’autant plus notre pouvoir d’achat. » Selon lui, augmenter les pensions, les salaires et les aides en général devient primordial. (cliquez ici pour voir accéder à l’article et la vidéo…)